A toi
A toi
Tu m’accompagnes comme une ombre
Dans ces jours parfois sombres.
Tu es le sel de ma vie
Mais je suis seul dans mon lit.
Je ne te vois que le jour
Alors que je te voudrais toujours.
La nuit tu rentres chez toi
Loin de mon toit.
Tu traverses quelques heures
Mes semaines de labeur.
Un instant tu deviens ma femme
Et se mélangent nos âmes.
Bien tard se croisent nos destins.
Et que seront nos lendemains ?
Guérir avec toi nos blessures ?
Envisager quelque futur ?
Prendre l’instant en souriant.
Prendre ta main en te berçant.
Ne sont-elles pas éternelles
Ces minutes avec toi si belle ?
Se dire que la providence
Saura faire la différence.
Se dire que plus jamais seuls nous serons
Maintenant que nous nous connaissons.
Etre heureux de cette vibration sentir
Emplir tout le corps de désir.
Entendre battre nos cœurs
A l’unisson de notre bonheur.
Savoir que s’arrête là le désert
De nos solitudes d’hier.
Etre sûr que tu es là
Même si je ne te touche pas.
Et puis dans quelques heures
Dans nos bras repousser nos peurs.
En s’aimant comme des enfants
Qui n’ont pas eu de Maman.
Quelques mots t’écrire
Que ton absence m’inspire.
Faire que l’espace soit plus court
Jusqu’au prochain jour...
...Où, contre la mienne ta peau
S’offrira comme un cadeau
Que je goutterai lentement
En dehors du temps.
Partir avec toi jusqu’au au Ciel
Rejoindre notre lune de miel.
S’entendre dire même !
Des « Je t’aime » et des « Je t’aime ».
Jean-Loup LAZAYRES
écrit à Louvie-Soubiron le 9.1.2005 23h30
Tous droits réservés©Jean-Loup LAZAYRES